Allez, mes vers, allez; je me confie en vous; Allez fléchir son coeur, désarmer son courroux; Suppliez, gémissez, implorez sa clémence, Tant qu'elle vous admette enfin à sa présence. Entrez:
à ses genoux prosternez vos douleurs, Le deuil peint sur le front, abattus, tout en pleurs; Et ne revoyez point mon seuil triste et farouche, Que vous ne m'apportiez un pardon de sa bouche.