Partons, la voile est prête, et Byzance m'appelle. Je suis vaincu; je suis au joug d'une cruelle. Le temps, les longues mers peuvent seuls m'arracher. Ses traits que malgré moi je vais toujours chercher, Son image
partout à mes yeux répandue; Et les lieux qu'elle habite et ceux ou je l'ai vue, Son nom qui me poursuit, tout offre à tout moment, Au feu qui me consume un funeste aliment, Ma chère liberté,
mon unique héritage, Trésor qu'on méconnaît tant qu'on en a l'usage, Si doux à perdre, hélas ! et sitôt regretté, M'attends-tu sur ces bords, ma chère liberté ?