François Coppée (1842-1908) Recueil : Promenades et Intérieurs (1872)
Près du rail ...
Près du rail, où souvent passe comme un éclair Le convoi furieux et son cheval de fer, Tranquille, l’aiguilleur vit dans sa maisonnette. Par la fenêtre, on voit l’intérieur honnête, Tel que le voyageur fiévreux doit l’envier. C’est la femme parfois qui se tient au levier, Portant sur un seul bras son enfant qui l’embrasse. Jetant un sifflement atroce, le train passe Devant l’humble
logis qui tressaille au fracas. Et le petit enfant ne se dérange pas.