Vien ça, vien friandelette, Vien qu'en esbas amoureux Ce beau printemps vigoureux, Ma belle Francinelette, Nous passions libres de soin, " Loin des peines importunes, " Qui volontiers ne sont loin " Des plus hautaines fortunes.
Il n'est rien, qui ne convie A suyvre la gayeté, A toute joliveté, A toute joieuse vie. Il n'est rien qui à l'amour Par exemple ne nous somme: Il ne faut perdre un seul jour, Qu'en amour on ne consomme.
Voy, le ciel rit à la terre Serenant l'air d'un beau jour: Voy, la terre fait l'amour Au ciel, et de soy desserre De son tresor le plus beau, Pour doire de son nossage Etalant le renouveau De son odoureux fleurage.